Comme ta courbe m’est douce
Harmonieuse, calme, tendre
Délicatement, seulement délicatement, mon regard s’y pose
Si délicatement
Mon regard s’y pose, comme après un long voyage
Où commences-tu Douce Colline ?
Qui t’a créée Douce Colline ?
Si finement soulevée sans jamais être déformée
Douce colline, à force de t’observer ton souffle me devient maintenant perceptible
En toi je respire et m’ouvre
Dans ma poitrine qui se soulève et s’abaisse, je reconnais la force qui t’a créée
Dans ton apparente immobilité se révèle l’éternel souffle de Vie qui m’anime
Merci Douce Colline
©frédéric fasel